Benoît Andriamanjary, consultant en banque et boursicoteur à mes heures perdues

Peux-tu te présenter ?

Benoît Andriamanjary, bientôt 25 ans, je suis un consultant en banque et boursicoteur à mes heures perdues

Ton parcours académique et professionnel ?

Après avoir obtenu mon baccalauréat série C en 2016, j’ai décidé d’intégrer l’Institut National des Sciences Comptables et d’Administration d’Entreprises (INSCAE) pour poursuivre des études supérieures en Comptabilité et en Finance. Par la suite, grâce au partenariat entre l’INSCAE et l’IAE (Institut d’Administration des Entreprises) de Poitiers, j’ai été admis en Master 2 Finance et Ingénierie Financière en 2020 et j’ai pu bénéficier de la bourse régionale Nouvelle-Aquitaine pour financer cette aventure.

Diplômé en 2021, je me suis d’abord lancé dans l’entrepreneuriat en offrant mes compétences en gestion à des centres de dépistage du Covid-19 durant 07 mois. Avec la baisse considérable de la contamination du virus en France, j’ai changé de casquette en devenant consultant en banque depuis juin 2022 pour avoir l’opportunité de travailler sur différents thématiques et ainsi acquérir plus d’expériences et de compétences. Cela contribue à l’atteinte de mon objectif qui est de créer ma propre entreprise.

Pourquoi ce choix de carrière ?

J’ai toujours été convaincu que les connaissances en comptabilité et en Finance sont importantes aussi bien en milieu professionnel que dans la vie quotidienne car la création de richesse se base sur une bonne éducation financière.
En ce qui concerne l’entrepreneuriat, c’est la voie, à mon sens, qui me permet de créer de la valeur ajoutée tangible à la société et je pense que c’est aussi générationnel : le CDI ne fait plus rêver les jeunes comme avant qui sont en quête de sens dans leur vie.

Des compétences acquises en France ?

La gestion du stress. En plus des difficultés « habituelles » en étudiant à l’étranger, notre promotion a dû faire face à la période de confinement qui a accentué le stress et la dépression de beaucoup d’étudiants. Je mentirais si je disais que cela ne m’avait pas affecté mais grâce au soutien de ma famille, de mes amis, de mes voisins, du CROUS et de l’IAE, j’ai obtenu mon Master avec mention.
L’appétence aux risques. J’ai réalisé en arrivant en France que malgré l’accompagnement et le soutien de plusieurs personnes, j’étais livré à moi-même et que seuls ceux qui osent gagnent. Depuis, je m’investis dans différents projets en étant conscient des enjeux et ayant calculé les risques (même si je ne suis pas doué en maths hahaha).

Une anecdote à partager ?

J’ai effectué mon stage de fin d’études en tant que contrôleur financier. C’était l’offre à laquelle j’avais prêté le moins d’attention du fait de l’ambiguïté de l’annonce mais il s’est avéré que cette expérience fut très enrichissante.

Un conseil à donner ?

Pour les étudiants, ne vous mettez pas la pression pour rien car il faut accepter que certains événements soient hors de votre contrôle. De ce fait, donnez votre maximum et essayez de toujours positiver la situation. Vous verrez que tout rentrera dans l’ordre en cas de problème.
Pour les alumnis, n’hésitez pas à utiliser votre réseau. Le réseau ne se limite pas seulement à vos anciens camarades de l’université mais à toutes les personnes que vous avez pu croiser. Osez échanger!
Pour finir, je n’aurai jamais pensé que les escargots seraient délicieux… comme quoi il ne faut pas se fier aux apparences.